La presse

Mardi 21 mai 2024
Journée interactive des Métiers de l’uniforme et de la sécurité
Parc Jean-Mansuy

Face aux enjeux stratégiques et géopolitiques mondiaux et face à la conjoncture nationale actuelle, les métiers de l’uniforme et de la sécurité restent un secteur professionnel porteur en terme « d’emplois ».

La « journée interactive des métiers de l’uniforme et de la sécurité » organisée conjointement avec le Centre d’Information et de recrutement des Forces Armées (CIRFA) d’Epinal, la Mission Locale du Bassin de St Dié et Hautes Vosges et la Mairie de St Dié-des-Vosges, le mardi 28 mai 2024 au parc Jean Mansuy de 9 h à 18 h sera une manière efficace de gommer les idées préconçues que se font les gens sur ces métiers.

En effet, neuf personnes sur dix qui veulent s’engager dans l’Armée de Terre ont l’image du commando qui œuvre dans l’infanterie, alors que les spécialités sont multiples. Les armées recrutent dans les domaines aussi diversifiés que la logistique, les transports, la restauration, le renseignement, les ressources humaines, le médical… Sans ces filières, rien n’est possible sur le terrain.

Cet évènement donnera la possibilité à tout public d’avoir accès à de l’information sur les formations, les métiers, les dispositifs de préparations et de casser les stéréotypes sexués sur les métiers de l’uniforme et de la sécurité.

Près de 50000 offres d’emplois sur un même site seront présentées. En effet, l’Armée de Terre propose 16000 postes, l’Armée de l’Air et de l’Espace 4000, la Marine Nationale 4000, la Police Nationale 10000, la Gendarmerie Nationale 10000 et les autres organismes environ 5000.

Les professionnels présents viendront de différents horizons, de différentes régions et de différents dispositifs : Armée de Terre, Armée de l’Air et de l’Espace, Marine Nationale, Gendarmerie Nationale, Police Nationale, Police Municipale, Pompiers, Protection Civile, Service Militaire Volontaire (SMV), Etablissement Pour l’Insertion Dans l’Emploi (EPIDE).

Cette manifestation va se décliner autour de stands ludiques avec mise en situation et échanges avec des professionnels.

Le public pourra s’essayer au challenge tractions, au parcours d’obstacles gonflable, mais aussi admirer les différents matériels et engins présents tout en échangeant avec les soldats du feu.

Jeudi 16 mai 2024
Arrêts cardiaques
Déo Defib’ : une heure, une vie

Très actif, le club Coeur et Santé de Saint-Dié-des-Vosges a déjà formé près de 25 000 personnes aux gestes qui sauvent en cas d’arrêt cardiaque. Et s’apprête à mettre un sérieux coup d’accélérateur grâce à Déo Défib’.
Du 2 au 8 juin, en partenariat avec la Ville de Saint-Dié-des-Vosges, la Croix-Rouge, la Protection civile, la Fédération française de sauvetage et de secourisme et les sapeurs-pompiers notamment, le club affilié à la Fédération française de cardiologie proposera gratuitement une formation aux gestes qui sauvent : en une heure, sur inscription ou non, près de 1 500 volontaires de plus de 9 ans pourront ainsi décrocher « le tiercé dans l’ordre », comme aime le dire le Dr Jean-Louis Bourdon, à savoir « appeler, masser, défibriller ». Cette même opération sera conduite à compter du 25 juin dans différents secteurs de la ville et, dès la rentrée de septembre, dans les établissements scolaires.
Pourquoi Déo Défib’ ? Parce que le club Coeur et Santé est lauréat du budget participatif 2023 grâce à son projet de déploiement des défibrillateurs (DAE), ces appareils pouvant engendrer un retour de l’activité cardiaque. Au total, seize DAE vont être en accès libre aux quatre coins de la ville et le mieux est de former la population (ou rafraîchir ses connaissances) à leur utilisation.

Infos pratiques
Le dimanche 2 juin, place du Marché, de 11 h à 18 h (début du dernier atelier) dans le cadre des Cyclo’Folies
Du lundi 3 au samedi 8 juin, place Jules-Ferry, de 9 h à 19 h 30 (début du dernier atelier)
Du mardi 25 juin au mardi 6 août dans différents secteurs de la ville

Infos et inscriptions
deodefib.fr

A Saint-Dié-des-Vosges
Deux défibrillateurs étaient déjà en accès extérieur.
Les neuf défibrillateurs qui équipaient gymnases et maisons de quartiers n’étaient accessibles que lorsque ces bâtiments étaient ouverts au public. Dans le cadre du budget participatif 2023, il a été décidé de les installer en extérieur, et de procéder à l’acquisition de cinq nouveaux appareils.
Ce sont donc 16 défibrillateurs qui seront accessibles 24h/24. « Une nécessité lorsque l’on sait à quel point les premières minutes qui suivent un arrêt cardiaque sont décisives », a rappelé le maire Bruno Toussaint.

Quelques chiffres
45 000 arrêts cardiaques extra hospitaliers par an (dont 15 à 20 à Saint-Dié-des-Vosges). 75 % d’entre eux surviennent devant un témoin
Survie actuelle : 6 à 8 % ; 10 % de chance de survie perdue par minute qui passe avant l’arrivée des secours

Mardi 7 mai 2024
Réunion publique relative aux zones d’accélération des énergies renouvelables

La Ville de Saint-Dié-des-Vosges tiendra une réunion publique au sujet des zones d’accélération des énergies renouvelables le mardi 14 mai à 18 h, salle Carbonnar. Celle-ci a pour but de proposer une concertation avec les habitants au sujet de la planification du développement des énergies renouvelables sur la commune.
Elle fait suite à la loi du 10 mars 2023 qui permet à la France de se positionner dans la transition énergétique et de s’adapter, à long terme, aux nécessaires évolutions dans la production d’énergie renouvelable.
Pour ce faire, chaque commune doit identifier avant la fin de l’année les zones favorables au développement des énergies renouvelables (dites « zones d’accélération »). Tous types de terrain (friches industrielles, espaces enfrichés, parking de supermarché…) sont concernés. Les terrains agricoles peuvent techniquement être identifiés, mais « déconseillés » tant les contraintes qui pèseraient sur les projets seraient importantes.
L’identification de ces zones devra se matérialiser par le biais d’une délibération identifiant les parcelles concernées et le type d’énergie ciblée.
Les secteurs identifiés pourront être ciblés par dispositifs particuliers, notamment dans des appels à projets, par les services de l’État ou d’autres partenaires. Les projets situés en dehors de ces zones restent autorisés, sous réserve que les documents d’urbanisme les permettent.

Jeudi 25 avril 2024
Un premier pas vers une ville apaisée

A partir de ce vendredi 26 avril, le centre-ville déodatien passe en zone 30 km/h, comme vient de l’annoncer le maire Bruno Toussaint.

Cette décision, action forte voulue par la majorité, fait écho aux multiples remarques formulées par les habitants lors des réunions de quartier, des rencontres sur le marché, des rendez-vous du samedi matin avec les élus, et relatives à la vitesse jugée excessive des automobilistes.

Un groupe de travail composé de représentants d’associations (Engrenage, Union cyclotouriste vosgienne, Il est encore temps en Déodatie…), les sociétés de taxi, les auto-écoles, des habitants et des élus, s’est maintes fois réuni sous la férule de Françoise Legrand afin de réfléchir à un plan d’actions destiné à rendre la ville apaisée pour tous les usagers, qu’ils soient piétons, cyclistes ou se déplaçant de façon motorisée.

La première de ces actions a rapidement été identifiée : la mise en place d’une zone de circulation limitée à 30 km/h incluant notamment les établissements scolaires et les grands axes.

Son contour est délimité par les rues Pierre-Evrat, Saint-Charles, du 10e-BCP, de la Gare, de la Bolle, Jean-Maurice-André, et de l’Université.

Il s’agit là du point de départ d’une démarche en faveur d’une ville apaisée : à partir du mois de septembre, en lien avec un cabinet d’études, ce même groupe de travail travaillera au déploiement d’un réseau cyclable cohérent et sécuritaire. « On ne veut plus de pistes qui s’arrêtent au bout de la rue et ne mènent nulle part. Mettre en place un vrai réseau, ça prend du temps et ça a un coût, mais nous y arriverons ensemble avant la fin de ce mandat », souligne Bruno Toussaint.

Bruno Toussaint, maire : « Chacun devra trouver sa place dans cette zone 30. Sachant qu’un automobiliste mettra, au maximum, entre une minute trente et deux minutes de plus qu’actuellement pour traverser la ville de part en part. »